La France envoie des dizaines de forces spéciales pour rétablir l’ordre sur l’île caribéenne de la Guadeloupe après des émeutes, des pillages et des tirs contre les forces de l’ordre lors de manifestations contre les mesures COVID-19.
Comme l’a déclaré samedi le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin à des journalistes, la France va envoyer une cinquantaine de membres des unités tactiques d’élite GIGN et RAID de la gendarmerie et de la police dans ce territoire d’outre-mer, où des magasins ont été pillés pendant la nuit, des coups de feu ont été tirés sur des policiers et 31 personnes ont été arrêtées.
Ces effectifs supplémentaires porteront à 2 250 le nombre de policiers et gendarmes disponibles en Guadeloupe, a précisé M. Darmanin.
Le premier message est que l’État tiendra bon, a-t-il ajouté.
M. Darmanin a déclaré, à l’issue d’une réunion d’urgence samedi à Paris, que quelques coups de feu avaient été tirés sur des policiers en Guadeloupe et que des pillages avaient eu lieu.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient que du matériel de voirie, des voitures et certains bâtiments avaient été brûlés.
Les médias français ont rapporté que plusieurs bâtiments du centre-ville de Pointe-a-Pitre, la plus grande ville de l’île, avaient été détruits.
